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    Les Grandes Fêtes Druides



    Les religions pré chrétiennes se sont servies des saisons et des évènements naturels pour déterminer les jours des fêtes et même des festivals.

    Ces fêtes sont au nombre de huit; elles débutent avec la célébration de l'Halloween, le 31 octobre, jour qui marque, la fin d'une année et le début d'une nouvelle.


    Histoire






    La Déesse donne naissance à un fils, le Dieu, au moment de Yule (vers le 21 décembre).

    Il ne s'agit pas d'un emprunt fait au christianisme étant donné que l'ancienne religion, comme son nom l'indique est beaucoup plus vieille que le christianisme.

    Le solstice d'hiver est considéré depuis fort longtemps comme un temps de naissance divines.

    On dit que Mithra est né à cette période. Ce fut simplement adopté par les chrétiens pour leur usage en l'an 273 de l'ère chrétienne.

    Yule est l'époque de la nuit la plus longue et du jour le plus court de l'année.

    Les druides célèbrent parfois Yule juste avant l'aube, puis regardent le soleil se lever pour couronner leurs efforts.

    Puisque le Dieu correspond au soleil, Yule souligne le moment de l'année où le soleil renaît lui aussi.

    Les celtes allument donc des feux ou des chandelles pour accueillir le retour de la lumière solaire.

    Plongée dans le sommeil pendant l'hiver de l'enfantement, la Déesse récupère après l'accouchement.

    Cette fête rappelle que la mort apporte finalement une renaissance.


    Imbolc (2 février)





    souligne le rétablissement de la Déesse après que celle-ci eut donné naissance au Dieu.

    L'allongement des jours la tire de son sommeil.
    Le Dieu est un jeune garçon robuste, mais son pouvoir se fait sentir pendant les jours les plus longs.

    La chaleur fertilise la terre (la Déesse) et fait germer les graines. Dès lors, le printemps fait son apparition.

    C'est l'une des époques traditionnelles d'initiation et des rituels d'engagement personnel.


    Ostara,







    l'équinoxe du printemps (vers le 21 mars),

    marque le premier jour du véritable printemps.

    Sortant précipitamment de son sommeil, la Déesse enveloppe la terre de fertilité, pendant que le Dieu se développe et gagne en maturité.

    Il parcourt les champs verdoyants et se réjouit de la luxuriance de la nature.

    Le jour d'Ostara, la nuit et le jour ont une durée égale.

    La lumière l'emporte sur les ténèbres; la Déesse et le Dieu poussent les animaux sauvages à se reproduire.

    C'est l'époque des commencements, le temps d'agir, de "semer" des incantations pour récolter des grains, de s'occuper des jardins rituels



    A la Beltane (30 avril),





    le jeune Dieu atteint l'âge d'homme.

    Exalté par les énergies à l'oeuvre dans la nature, il désire la Déesse.

    Ils tombent amoureux, s'étendent sur l'herbe au milieu des fleurs et s'unissent. La Déesse devient enceinte du Dieu.

    Les druides célèbrent le symbole de sa fertilité par un rituel.

    Le solstice d'été (vers le 21 juin)

    se produit lorsque la nature est à l'apogée des puissance, il est dedié à Janus.

    La terre nage dans la fertilité de la Déesse et du Dieu.

    On allumait jadis des feux de joie pour favoriser la fertilité, la purification, la santé et l'amour.

    C'est une période favorable aux pratiques magiques de toutes sortes.


    Lughnasadh (1er août)



    correspond à la première récolte. Les forces du Dieu décroissent aussi lorsque le soleil se lève toujours plus au sud chaque jour et que les nuits rallongent.

    La Déesse demeure, avec une tristesse mêlée de joie, consciente que le Dieu est mourant et que pourtant il vit toujours en elle, dans l'enfant qu'elle porte.


    Mabon, l'équinoxe d'automne (vers le 21 septembre),




    marquent l'achèvement des récoltes.

    Alors que le Dieu se prépare à quitter son corps physique et à entreprendre la grande aventure dans l'invisible, pour se régénérer et renaître de la Déesse.

    La nature retire ses dons, se prépare au repos hivernal.

    La Déesse somnole sous les feux faiblissants du soleil, même si le feu brûle en son sein.

    Elle sent la présence du Dieu alors même qu'il s'affaiblit.


    Lors de la fête de Samhain (31 octobre),




    les celtes font leurs adieux au Dieu.

    Mais il s'agit d'un au revoir. Le Dieu n'est pas enveloppé des ténèbres éternelles;

    il se prépare à naître de nouveau de la Déesse à Yule.

    Le Dieu (identifié aux animaux) tombe pour assurer la continuité de notre existence.

    C'est un temps pour réfléchir, pour revenir sur l'année qui vient de s'écouler,

    pour accepter un phénomène de la vie qui échappe à notre contrôle : la mort.

    Après la fête de Samhain, les druides fêtent

    Yule, le solstice d'hiver, vers le 21 décembre








    complétant ainsi la "roue de l'année".




    Copyright © 2003 Pierre de Lune


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