• LA PENSEE POSITIVE

     

    La pensée est une activité du corps mental inférieur.

    Selon une grande loi de l'univers, "l'énergie suit la pensée".

     



    Une pensée peut devenir une forme-pensée si le penseur est efficace ou si un grand nombre de penseurs convergent sur cette pensée.

    Du plan mental où elle est élaborée, elle passe dans le plan astral, puis dans le plan éthérique, et enfin dans le plan physique, plan de manifestation pour la majorité des êtres humains.


    Selon le niveau d'évolution des personnes concernées, cela peut être instantané, prendre des années ou ne jamais se produire.

    A ce stade, une pensée peut être constructive ou destructive.

    Une pensée est positive si elle procure du bien être pour soi ; mais en sachant bien qu'à long terme, des pensées qui procurent à un moment un certain plaisir au détriment de l'environnement (autres personnes, animaux, nature) entraînent des réactions conscientes ou inconscientes qui finalement annuleront le caractère positif initial.


    Une pensée positive peut donc être décrite comme une pensée en harmonie avec l'univers.

    La pensée est issue du cerveau

     

    Le cerveau est l'organe le plus important du corps humain.

     

    Mac Leen a mis en évidence que le cerveau humain est composé de 3 étages :

    Le cerveau reptilien ou cerveau de l'instinct : survie, reproduction, et fonctions organiques,

     

    Le cerveau limbique (c'est là que se trouvent le thalamus et hypothalamus) ou cerveau de l'émotion et de la mémoire du vécu lié aux émotions,



    Le cortex (grands singes, dauphin, homme) ou cerveau de la raison et de la mémorisation (pensée, langage).

    La volonté est du ressort du cortex, l'imagination dépend du limbique.

     



    Le cerveau est composé de deux hémisphères ;

    Roger Sperry, prix Nobel en 1981, a mis en évidence les différences de fonctionnement des deux hémisphères.

    En occident, l'hémisphère gauche est hypertrophié, et le droit insuffisant, sauf chez les artistes.

    Activité cérébrale : Conscience extérieure : onde bêta, 15 à 30 Hz (état éveillé ordinaire),



    Conscience intérieure : onde alpha, 7 à 14 Hz (ondes découvertes les premières),

     

     



    Inconscience : onde thêta, 4 à 7Hz (sommeil, état exploité en hypnose et sophrologie),

     



    et onde delta, 0 à 4 Hz (3 à 4 sommeil profond, 1 coma, 0 mort).

     



    Le cerveau fonctionne avec deux types de programme : un programme inné (dès la naissance), un programme acquis.

    Le programme inné assure les fonctions biologiques.

     

    Le programme acquis se fait à travers les stimuli (mots ou images)

    des sens physiques (vue, ouïe, odorat, goût, toucher)

    des 4 sens internes (sens psychiques des sens physiques (ex. perceptions yeux fermés - perceptions yeux ouverts),

     

    sens kinesthésiques (récepteurs sur les muscles et les organes),

    l'intuition (sensation provenant du dedans),

    les perceptions extrasensorielles (sensations provenant du dehors).

    Les stimuli s'expriment en mots ou images qui s'enregistrent dans un endroit du cerveau.

    Intution.jpg INTUITION image by yvonneyoung_2007

     

    La pensée positive comme technique pour atteindre un objectif


    La pensée positive se pratique :

     les outils sont d'une efficacité incontestable, les résultats ne sont pas garantis,

    ils dépendent de chacun .

    Elle utilise les trois techniques suivantes :

     relaxation, visualisation, affirmation.

     


     

     


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  • smiley89
     

    Les Grandes Fêtes Druides



    Les religions pré chrétiennes se sont servies des saisons et des évènements naturels pour déterminer les jours des fêtes et même des festivals.

    Ces fêtes sont au nombre de huit; elles débutent avec la célébration de l'Halloween, le 31 octobre, jour qui marque, la fin d'une année et le début d'une nouvelle.


    Histoire






    La Déesse donne naissance à un fils, le Dieu, au moment de Yule (vers le 21 décembre).

    Il ne s'agit pas d'un emprunt fait au christianisme étant donné que l'ancienne religion, comme son nom l'indique est beaucoup plus vieille que le christianisme.

    Le solstice d'hiver est considéré depuis fort longtemps comme un temps de naissance divines.

    On dit que Mithra est né à cette période. Ce fut simplement adopté par les chrétiens pour leur usage en l'an 273 de l'ère chrétienne.

    Yule est l'époque de la nuit la plus longue et du jour le plus court de l'année.

    Les druides célèbrent parfois Yule juste avant l'aube, puis regardent le soleil se lever pour couronner leurs efforts.

    Puisque le Dieu correspond au soleil, Yule souligne le moment de l'année où le soleil renaît lui aussi.

    Les celtes allument donc des feux ou des chandelles pour accueillir le retour de la lumière solaire.

    Plongée dans le sommeil pendant l'hiver de l'enfantement, la Déesse récupère après l'accouchement.

    Cette fête rappelle que la mort apporte finalement une renaissance.


    Imbolc (2 février)





    souligne le rétablissement de la Déesse après que celle-ci eut donné naissance au Dieu.

    L'allongement des jours la tire de son sommeil.
    Le Dieu est un jeune garçon robuste, mais son pouvoir se fait sentir pendant les jours les plus longs.

    La chaleur fertilise la terre (la Déesse) et fait germer les graines. Dès lors, le printemps fait son apparition.

    C'est l'une des époques traditionnelles d'initiation et des rituels d'engagement personnel.


    Ostara,







    l'équinoxe du printemps (vers le 21 mars),

    marque le premier jour du véritable printemps.

    Sortant précipitamment de son sommeil, la Déesse enveloppe la terre de fertilité, pendant que le Dieu se développe et gagne en maturité.

    Il parcourt les champs verdoyants et se réjouit de la luxuriance de la nature.

    Le jour d'Ostara, la nuit et le jour ont une durée égale.

    La lumière l'emporte sur les ténèbres; la Déesse et le Dieu poussent les animaux sauvages à se reproduire.

    C'est l'époque des commencements, le temps d'agir, de "semer" des incantations pour récolter des grains, de s'occuper des jardins rituels



    A la Beltane (30 avril),





    le jeune Dieu atteint l'âge d'homme.

    Exalté par les énergies à l'oeuvre dans la nature, il désire la Déesse.

    Ils tombent amoureux, s'étendent sur l'herbe au milieu des fleurs et s'unissent. La Déesse devient enceinte du Dieu.

    Les druides célèbrent le symbole de sa fertilité par un rituel.

    Le solstice d'été (vers le 21 juin)

    se produit lorsque la nature est à l'apogée des puissance, il est dedié à Janus.

    La terre nage dans la fertilité de la Déesse et du Dieu.

    On allumait jadis des feux de joie pour favoriser la fertilité, la purification, la santé et l'amour.

    C'est une période favorable aux pratiques magiques de toutes sortes.


    Lughnasadh (1er août)



    correspond à la première récolte. Les forces du Dieu décroissent aussi lorsque le soleil se lève toujours plus au sud chaque jour et que les nuits rallongent.

    La Déesse demeure, avec une tristesse mêlée de joie, consciente que le Dieu est mourant et que pourtant il vit toujours en elle, dans l'enfant qu'elle porte.


    Mabon, l'équinoxe d'automne (vers le 21 septembre),




    marquent l'achèvement des récoltes.

    Alors que le Dieu se prépare à quitter son corps physique et à entreprendre la grande aventure dans l'invisible, pour se régénérer et renaître de la Déesse.

    La nature retire ses dons, se prépare au repos hivernal.

    La Déesse somnole sous les feux faiblissants du soleil, même si le feu brûle en son sein.

    Elle sent la présence du Dieu alors même qu'il s'affaiblit.


    Lors de la fête de Samhain (31 octobre),




    les celtes font leurs adieux au Dieu.

    Mais il s'agit d'un au revoir. Le Dieu n'est pas enveloppé des ténèbres éternelles;

    il se prépare à naître de nouveau de la Déesse à Yule.

    Le Dieu (identifié aux animaux) tombe pour assurer la continuité de notre existence.

    C'est un temps pour réfléchir, pour revenir sur l'année qui vient de s'écouler,

    pour accepter un phénomène de la vie qui échappe à notre contrôle : la mort.

    Après la fête de Samhain, les druides fêtent

    Yule, le solstice d'hiver, vers le 21 décembre








    complétant ainsi la "roue de l'année".




    Copyright © 2003 Pierre de Lune


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  •  

    Juin tout flambant...


    Juin tout flambant verdoie en plein azur.
    Les bigarreaux, la guigne et la merise
    Ont pris couleur ; un parfum de fruit mûr
    Loin des vergers s'envole avec la bise.
    La molle odeur, qu'un bon vent favorise.


    Gagne l'Afrique où, fuyant les hivers,
    Plus d'un oiseau frileux fait sa remise ;
    L'air s'en imprègne, et, par-delà les mers,
    Le loriot a senti la cerise.


    Il part ; son beau poitrail d'un jaune pur
    Est tout gonflé d'aise et de convoitise.
    Rasant les flots d'un vol rapide et sûr,

     


    Guigne sucrée ou griotte au goût sur,
    Il pille tout, trouvant tout à sa guise ;
    Puis vers le soir, dans un doux clair-obscur,
    Ragaillardi par cette chère exquise,
    Il fait un doigt de cour à sa payse


    Il vient chez nous, juste à l'heure précise
    Où le fruit rouge est à point. Il se grise
    Du suc juteux et du parfum des chairs ;
    Son bec se mouille et son gros œil s'irise,
    Sa joie éclate en sons flûtés et clairs :

     


    Le loriot a senti la cerise.


    Au bord du nid suspendu dans les airs.
    Galanterie est sœur de gourmandise

    Et l'amour est le meilleur des desserts

     

    Le loriot a senti la cerise

     

    Roi des forêts, chêne, dans tes bras verts
    Berce les œufs de mousse recouverts ;
    Petits, brisez votre coquille grise,
    Pour vous nourrir dans les clos grands ouverts,
    Le loriot a senti la cerise.


    André Theuriet

     


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  • LES ROIS MAGES SELON L'ESOTERISME





    La fête de l'Epiphanie, célébrée 12 jours après Noël, sous le signe du Capricorne,
    est la fête des trois rois mages guidés par la lumière de l'étoile,
    ce point de conscience qui brille en chacun, vers l'étable
    où vient de naître Jésus, la Lumière, la Vie, la Conscience.

    Cette étoile dont la brillance est ténue annonce
    qu'elle peut devenir un soleil resplendissant,
    car elle montre que Jésus --
    en devenant le Christ -- sera la Lumière du monde.





    Une fois de plus, la Tradition (sous un certain aspect) nous présente ce qu'est réellement
    la Quête de tout être humain : la Révélation de la conscience, le Christ en nous.

    Le tableau classique de la Crèche où naît le Maître est un symbole complet
    du renouvellement de la Création. On y retrouve les cinq éléments constitutifs de la manifestation :






    C'est à Bethléem, la maison terrestre, le "voile de Dieu" qu'a lieu la Naissance.


    Mais n'est-il pas curieux également de constater que (selon d'autres interprétations)
    cette "légende" ou -- pour être plus précis -- cette "histoire arrangée" représente sur un autre plan une quête alchimique ? Notez plutôt :

    Dans la Crèche (l'Athanor), on voit Marie (l'Eau), Joseph (l'Air), le Boeuf (la Terre) et l'Ane (le Feu) autour de l'Enfant-Lumière (l'Akasha) qu'est Jésus.


    Plus étrange encore, dans cette symbolique alchimique, on y voit ces Rois-mages qui, assez curieusement, représentent les trois phases du Grand Œuvre :

    Gaspar dont la
    peau est noire, Melchior (dont la peau est blanche) et Balthazar (dont la peau serait... rouge).






    La conclusion peut paraître hasardeuse au sujet de Balthazar, car pourquoi aurait-il la peau rouge ? Serait-ce un arrangement pour les besoins de l'histoire ?

    Il n'en est rien, car souvenons-nous que ce personnage est originaire de Tharsis que l'on situe mal géographiquement parlant.

    Sédir, en faisant de lui le roi de Ceylan, y a vu peut-être la source de la Tradition via l'Inde.

    Mais il semble qu'il faille plutôt se diriger au-delà des colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar) pour découvrir le fabuleux royaume de Tharsis dont parlent les Ecritures, ce royaume de Tartessos dont nous reparlerons plus tard au sujet de l'Atlantide , siège des derniers vestiges atlantes.






    Balthazar serait donc de race rouge, puisque roi de Tharsis, donc héritier de la Tradition atlante.

    Nous arrêterons là sur le symbolisme alchimique et sur les transmissions, car cela nous mènerait trop loin et dépasserait le cadre de cet article.

    Ces Rois-mages posent réellement une énigme quant à leur origine et leurs connaissances.


    Dans sa [i]Mission de l'Inde

    C'est là où règne le Roi du Monde, qui se reflète en trois personnes : -- Brahama, support des âmes dans l'Esprit de Dieu -- Mahatma, représentant l'âme universelle -- Malianga, symbole de l'organisation universelle du Cosmos.






    Un autre auteur, René Guénon, dans son ouvrage sur Le Roi du Monde, dit :

    « Le Mahatma représente plus spécialement le pouvoir sacerdotal et le Mahanga le pouvoir royal. Cette distinction correspond à celle des brahmanes et des ksatriyas. Mais, d'ailleurs, étant au-delà des castes, le Mahatma et le Mahanga ont eux-mêmes, aussi bien que le Brahatma, un caractère à la fois sacerdotal et royal...


    Nous dirons maintenant que ces personnages mystérieux, les Rois Mages, ne représentent en réalité rien d'autre que les trois chefs de l'Aggartha : le Mahanga offre au Christ l'or et le salue comme "roi", le Mahatma lui offre la myrrhe (le baume d'immortalité) et le salue comme "prophète" ou Maître spirituel par excellence.



    « Tous les ans, ces hommes (les Mages), après la moisson, montaient sur un mont qui, dans leur langue, s'appelait Mont de la Victoire, lequel renfermait une caverne taillée dans le rocher et agréable par les ruisseaux et les arbres qui l'entouraient.


     

    Arrivés sur le mont, ils se lavaient, priaient et louaient Dieu en silence pendant trois jours.

    C'est ce qu'ils pratiquaient pendant chaque génération toujours dans l'attente si, par hasard, l'étoile du bonheur ne paraîtrait pas pendant leur génération.

    Mais, à la fin, elle parut sur ce Mont de la Victoire sous la forme d'un petit enfant et offrant la figure d'une croix. Elle leur parla, les instruisit, et leur ordonna de partir pour la Judée... --

    L'étoile les précéda ainsi pendant deux années, et le pain ni l'eau ne leur manquèrent jamais... »




    Il faut tout de même s'arrêter sur un point qui a son importance.


    Ces personnages étaient à la fois Rois et Mages -- c'est-à-dire souverains dans leur pays, représentants de l'autorité temporelle.

    Mais aussi Adeptes investis d'une formidable autorité spirituelle et possédant la plus haute science qui soit : celle de la Magie ou Théurgie Science des sciences.

    Ils sont donc rois et mages à la fois, deux fonctions qui trouvent leur origine dans la nuit des temps.


    Hormis ces trois Rois-mages, la seule mention faite dans la Bible d'un personnage similaire est Melkistdecq, qui était roi de Salem mais aussi prêtre, puisque Sacrificateur du Très-Haut.

    Melkistedeq était sans généalogie (Genèse, XIV:18-20) et c'est lui qui bénit Abraham, dont la descendance devait donner naissance aux trois religions monothéistes que nous connaissons.

    Etre sans généalogie peut signifier aussi occuper une dignité au-delà du temps et de l'espace...



    Et donc se situer dans cette Fraternité Himalayenne connue sous le nom de "Grande Loge Blanche".

    Ainsi, les Rois de Justice sont des personnages détenteurs de la vraie Science.




    Les Maîtres de Justice chez les Esséniens étaient des représentants de la plus haute autorité, et lorsqu'on songe à quoi se rattachait cette Fraternité -- d'origine atlante -- dans laquelle le Christ devait venir, on comprend mieux l'implication traditionnelle.

    Il est du reste curieux de constater que dans le vocabulaire provençal (considéré comme une langue d'initiés) le terme mage signifie juge.






    L'hommage ainsi rendu au Christ naissant, dans les trois mondes qui sont leurs domaines respectifs, par les représentants authentiques de la tradition primordiale, est le gage de la parfaite orthodoxie du Christianisme à l'égard de celle-ci. »

    Fulcanelli, pour sa part, dans Le Mystère des Cathédrales, cite un passage d'un auteur du VIe siècle où l'on peut comprendre une voie conduisant au Grand Œuvre. I


    Il souligne :

    Ces Rois-mages font donc partie d'une Hiérarchie qui dépasse les conceptions humaines, et ce n'est pas sans raison qu'Ils vinrent honorer le Roi des rois dans la Crèche.



    Les Rois Mages. « Le premier représente le pouvoir royal : il offre au Christ l'or et le salue comme « Roi » ; le deuxième représente le pouvoir sacerdotal : il offre l'encens et salue le Christ comme « Prêtre » ; enfin, le troisième représente la synthèse des deux pouvoirs à l'état indifférencié : il offre la myrrhe (le baume d'incorruptibilité) et salue le Christ comme « Prophète » ou Maître spirituel par excellence. »



    La fonction des Rois mages a donc un caractère aristocratique qui les distingue de la « plèbe » représentée par les bergers. On doit les placer en face de l'Enfant-Jésus, tandis que les bergers peuvent être disposés en demi-cercle autour des Rois mages.

    Enfin la naissance du Verbe, ou la « renaissance spirituelle » de l'âme, doit s'accomplir dans la « nuit » ; c'est pourquoi elle a lieu dans la « grotte », à minuit, et au solstice d'hiver, date de Noël.

    La grotte n'est nullement une pauvre chaumière avec un toit de paille. Son symbolisme se réfère à celui de la Caverne ou du Dôme (situé, dans nos églises, au dessus du sanctuaire où s'accomplit le mystère eucharistique).




    La Caverne doit avoir une forme hémisphérique (proprement un quart de sphère) ; l'intérieur doit être sombre, éclairé seulement par l'Étoile, symbole de la Lumière divine, qu'on peut placer au sommet de la Caverne.


    Enfin la crèche où repose l'Enfant-Jésus peut avoir une forme hémisphérique, complémentaire de celle de la Caverne, ce qui symbolise les deux moitiés de « l'Œuf du Monde »(3).


    * Ce texte de l’Abbé Henri Stéphane est extrait de son Introduction à l’ésotérisme Chrétien, que viennent de rééditer (2006) les éditions Dervy (lire dans la lettre de Symbole de Novembre 2006 l’article d’Arnaud Rouvières “La Somme de l’abbé Stéphane” - Introduction à l’ésotérisme Chrétien, abbé Henri Stéphane, Traités recueillis et annotés par François Chenique, Préface de Jean Borella, éd. Dervy, 2006,



    (1) Le point de vue macrocosmique est le point de vue du Macrocosme (le “grand monde”, c’est-à-dire l’univers créé).
    (2) Le point de vue microcosmique est le point de vue du Microcosme (l’homme considéré comme un “petit univers”)

    (3) Sur les divers symbolismes évoqués ici, voir les chapitres de R. Guénon réédités dans Symboles fondamentaux de la Science sacrée, en particulier, chap. XXX,
    Le Cœur et la Caverne; chap. XXXII, Le Cœur et l'Œuf du Monde; chap. XXXIII, La Caverne et l'OEuf du Monde; chap. XXXIX, Le symbolisme du dôme.


    Un extrait du Roi du Monde de René Guénon

    Ce que représentent les “Rois Mages”



    (Selon la tradition hindoue) « l’Adi Manu ou premier Manu de notre Kalpa (…) est appelé Swâyambhuva, c’est-à-dire issu de Swâyambhû, « Celui qui subsiste par soi-même », ou le Logos éternel ; or le Logos, ou celui qui le représente directement, peut véritablement être désigné comme le premier des Gurus ou « Maîtres spirituels » (…) (et) Om (AVM) est un nom du Logos(1). (…)


    Les trois éléments de ce monosyllabe sacré symbolisent respectivement les « trois mondes », (…) les trois termes du Tribhuvana : la Terre (Bhû), l’Atmosphère (Bhuvas), le Ciel (Swar), c’est-à-dire, en d’autres termes, le monde de la manifestation corporelle, le monde de la manifestation subtile ou psychique, le monde principiel non manifesté(2).




    Ce sont là, en allant de bas en haut, les domaines propres du Mahânga, du Mahâtmâ et du Bahâtmâ, comme on peut le voir aisément en se reportant à l’interprétation de leurs titres qui a été donnée plus haut* ; et ce sont les rapports de subordination existant entre ces différents domaines qui justifient, pour le Brahâtmâ, l’appellation de « Maître des trois mondes(3) » que nous avons employée précédemment :


    Le Triregnum (la tiare à trois couronnes) : l'un des principaux insignes de la Papauté,
    symbole des "trois Mondes"

     

    « Celui qui est le Seigneur de toute chose, l’omniscient (qui voit immédiatement tous les effets dans leur cause), l’ordonnateur interne (qui réside au centre du monde et le régit du dedans, dirigeant son mouvement sans y participer), la source (de tout pouvoir légitime), l’origine et la fin de tous les êtres (de la manifestation cyclique, dont il représente la loi) 


    Pour nous servir encore d’un autre symbolisme, non moins rigoureusement exact, nous dirons que le Mahânga représente la base du triangle initiatique et le Brahâtmâ son sommet ; entre les deux, le Mahâtmâ incarne en quelque sorte un principe médiateur (la vitalité cosmique, l’Anima Mundi des hermétistes), dont l’action se déploie dans “l’espace intermédiaire” (…)




    Expliquons-nous plus nettement encore : au Brahâtmâ appartient la plénitude des deux pouvoirs, sacerdotal et royal, envisagés principiellement et en quelque sorte à l’état indifférencié ; ces deux pouvoirs se distinguant ensuite pour se manifester, le Mahâtmâ représente plus spécialement le pouvoir sacerdotal, et le Mahânga le pouvoir royal.



    Cette distinction correspond à celle des Brâhmanes et des Kshatriyas ; mais d’ailleurs, étant “au-delà des castes”, le Mahâtmâ et le Mahânga ont en eux-mêmes, aussi bien que le Brahâtmâ, un caractère à la fois sacerdotal et royal.


    A ce propose, nous préciserons même un point qui semble n’avoir jamais été expliqué d’une façon satisfaisante, et qui est cependant fort important : nous faisions allusion précédemment aux “Rois Mages” de l’Évangile, comme unissant en eux les deux pouvoirs ; nous dirons maintenant que ces personnages mystérieux ne représentent en réalité rien d’autre que les trois chefs de l’Agarttha(5).





    Le Mahânga offre au Christ l’Or et le salue comme “Roi” ; le Mahâtmâ lui offre l’encens et le salue comme “Prêtre” ; enfin le Brahâtmâ lui offre la myrrhe (le baume d’incorruptibilité, image de l’Amritâ(6) et le salue comme “Prophète” ou Maître spirituel par excellence.


    L’hommage ainsi rendu au Christ naissant, dans les trois mondes qui sont leurs domaines respectifs, par les représentants authentiques de la tradition primordiale, est en même temps, qu’on le remarque bien, le gage de la parfaite orthodoxie du Christianisme à l’égard de celle-ci. »

    René Guénon




    Le Roi du Monde - (extrait du chapitre IV « Les trois fonctions suprêmes »)Éd. Gallimard

    * NDLR : En ouverture du chapitre IV consacré aux « Trois fonctions suprêmes », l’auteur a noté que : « Suivant Saint-Yves (d’Alveydre), le chef suprême de l’Agarttha porte le titre Brahâtmâ (il serait plus exact d’écrire Bahmâtmâ) “support des âmes dans l’Esprit de Dieu” ; ses deux assesseurs sont le Mahâtmâ, “représentant de l’Ame universelle” et le Mahânga “symbole de toute l’organisation matérielle du cosmos” : c’est la division hiérarchique que les doctrines occidentales représentent par le ternaire “esprit, âme, corps” et qui est appliquée ici selon l’analogie constitutive du Macrocosme et du Microcosme.




    Il importe de remarquer que ces termes, en sanscrit, désignent proprement des principes, et qu’ils ne peuvent être appliqués à des êtres humains qu’en tant que ceux-ci représentent ces mêmes principes, de sorte que, même dans ce cas, ils sont attachés essentiellement à des fonctions et non à des individualités. »


    (1)Ce nom se retrouve même, d’une façon assez étonnante, dans l’ancien symbolisme chrétien, où, parmi les signes qui servirent à représenter le Christ, on en rencontre un qui a été considéré plus tard comme une abréviation d’Ave Maria, mais qui fut primitivement un équivalent de celui qui réunit les deux lettres extrêmes de l’alphabet grec, alpha et ôméga, pour signifier que le Verbe est le principe et la fin de toutes choses ; en réalité, il est même plus complet, car il signifie le principe, le milieu et la fin.





    Ce signe se décompose en effet en A V M, c’est-à-dire les trois lettres latines correspondant exactement aux trois éléments constitutifs du monosyllabe Om (la voyelle o, en sanscrit, étant formée par l’union de a et de u). Le rapprochement de signe Aum et du swastika, pris l’un et l’autre comme symboles du Christ, nous semble particulièrement significatif au point de vue où nous nous plaçons.




    D’autre part, il faut encore remarquer que la forme de ce même signe présente deux ternaires disposés en sens inverse l’un de l’autre, ce qui en fait à certains égards, un équivalent du “sceau de Salomon” : si l’on considère celui-ci sous la forme où le trait horizontal médian précise la signification générale du symbole en marquant le plan de réflexion de “la surface des Eaux”, on voit que les deux figures comportent le même nombre de lignes et ne diffèrent en somme que par la disposition de deux de celles-ci, qui, horizontales dans l’une, deviennent verticales dans l’autre.



    (2) Pour de plus amples développements sur cette conception des “trois mondes” nous sommes obligés de renvoyer à nos précédents ouvrages, L’Ésotérisme de Dante et L’Homme et son devenir selon le Vâdânta.

    Dans le premier, nous avons insisté surtout sur la correspondance de ces mondes, qui sont proprement des états de l’être, avec les degrés de l’initiation.


    Dans le second, nous avons donné notamment l’explication complète, au point de vue purement métaphysique, du texte de la Mândûkya Upanishad, dans lequel est exposé entièrement le symbolisme dont il est ici question ; ce que nous avons en vue présentement en est une application particulière.



    (3) A ceux qui s’étonneraient d’une telle expression nous pourrions demander s’ils ont jamais réflécho à à ce que signifie le triregnum, la tiare à trois couronnes qui est, avec les clefs, un des principaux insignes de la Papauté.

    (4) Mândûkhya Upanishad, schruti 6
    (5) Saint-Yves dit bien que les trois “Rois Mages” étaient venus de l’Agarttha, mais sans apporter aucune précision à cet égard. —

    Les noms qui leur sont attribués ordinairement sont sans doute fantaisistes, sauf pourtant celui de Melki-Or, en hébreu « Roi de la Lumière », qui est assez significatif.


    (6) L’Amritâ des Hindous ou l’Ambroisie des Grecs (deux mots étymologiquement identiques), breuvage ou nourriture d’immortalité, était aussi figurée notamment par le Soma védique ou le Haoma mazdéen. — Les arbres à gommes ou résines incorruptibles jouent un rôle important dans le symbolisme ; en particulier ils ont été pris parfois comme emblèmes du Christ.



     

     


     



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  • Yi King


    Comment cela fonctionne-t-il ?






    Le Yi Jing c’est quoi ?


    Le Yi Jing est un texte qui détient une place unique dans la tradition chinoise puisqu’il est la référence fondamentale de nombreux courants de pensée tel que le confucianisme et le taoïsme et qu’il a fortement influencé la médecine chinoise.

    Sun Si Miao, l’un des plus grands maîtres de la tradition médicale chinoise disait à son sujet :

    « Celui qui ne connaît pas le Yi Jing, ne doit pas parler de médecine »… De tout temps, il fut utilisé comme un oracle, un réservoir de sagesse active, ou encore un guide philosophique.



    Le Yi Jing pour quoi faire ?


    Le Yi Jing, grand livre du Yin et du Yang, nous décrit 64 situations de vie auxquels nous sommes confrontés dans notre quotidien.

    Il peut vous permettre de connaître la radiographie d’une situation, de mieux la comprendre, et d’adopter la stratégie la plus adéquate pour pouvoir la traverser avec aisance.

    En d’autres termes, le Ji Jing est un outil qui nous permet de faire de meilleurs choix de vie et de mettre les stratégies du succès en place dans notre quotidien.

    Face à un problème, à une interrogation, à un dilemme, le Yi Jing est un outil qui permet non pas de prévoir l'avenir, mais de nous indiquer une bonne direction.


    Il rend visibles et interprétables les énergies qui circulent autour de nous et en nous au moment où nous le consultons, afin d’adopter l’attitude juste.

    Le Yi Jing modifie l’attitude mentale de qui le pratique, il transforme et harmonise...

    Cet enseignement est plus qu’un cours puisqu’il servira aux participants tout au long de leur vie. Plus qu’un enseignement, il s’agit d’une véritable leçon de vie et un outil pratique pour mieux gouverner son existence.



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    Origine du Yi-King





    Le psychologue Carl Jung se déclara "fasciné par les remarquables et indéniables résultats du Yi-King".

    Cet instrument de décision qui remonte à la nuit des temps fut utilisé par tous les sages, oracles ou conseillers de l'Empire du Milieu pendant près de 3000 ans.

    Autrefois réservé aux princes et aux grands de ce monde, pour les aider à gouverner et à prendre leurs décisions, le voici désormais à votre portée.

    Le Yi-King, appelé également livre des mutations, n'a jamais cessé de jouir en Chine d'un prestige quasi-religieux du fait qu'il servait non seulement d'oracle mais également de recueil de maximes de sagesse.

    Ainsi, le taoïsme et le confucianisme s'appuyèrent sur l'enseignement du Yi-King pour élaborer et répandre leur courant de pensée.

    Toutefois, il fut surtout utilisé comme outil divinatoire d'aide à la décision par les sages, les dirigeants chinois ou leur conseillers.

    Ce n'est que vers la fin du 19ème siècle que le Yi-King arriva en Europe pour y être traduit et étudié grâce au missionnaire Richard Wilhelm.

    Son plus fervent partisan fut le célèbre psychothérapeute Carl Gustav Jung disciple de Freud.


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    L'avenir n'est pas prédéterminé mais il peut être forgé à partir de notre attitude et de nos actions présentes. Le présent constitue en quelque sorte un réservoir d'événements futurs en attente d'être vécus.

     

     

     

     



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